Cher père Noël

Publié le 10 décembre 2008 par Philémon

J’veux pas dire, mais 2008 a été une année de m***, alors j’espère que pour préparer 2009, tu vas faire un effort. Alors voilà, ça fait longtemps que je ne t’ai pas écrit, mais ce soir, je voudrais faire plusieurs vœux pour cette nouvelle année.

Donc, j’aimerais bien que tu m’apportes un nouvel appareil photo. Bon, j’ai un peu anticipé, tu sais que Mr Boulard le 3^ème est le roi de la photo, et quand il m’a dit que son pote photographe de presse voulait passer du numérique à l’argentique, je n’ai pas réfléchi. Alors je me suis offert ça.

Mais bon, si tu peux m’aider, ce sera bien volontiers.

Sinon, j’aimerais bien que tu m’offres des nouveaux yeux. Bon, là aussi, j’ai un peu anticipé, demain, je me fais greffer des nouveaux cristallins, j’espère que ça va aller, j’ai un peu peur, mais heureusement, Mlle la Conseillère la 2^ème viendra me tenir la main quand je sortirai de l’hôpital. Et comme tu sais que je suis amoureux fou de Prunelle de ses Yeux, faudra bien que les miens me permettent de la regarder encore longtemps. Et puis, n’oublie pas, Père Noël, que je viens de m’offrir un nouvel appareil photo, faudrait pas que mes yeux me lâchent…

Enfin, tu n’es pas sans savoir que Grand Connard m’a demandé de quitter mon petit emploi douillet. Et que depuis un mois, je suis en pourparler avec un nouvel employeur. Alors, si tu pouvais faire en sorte qu’il s’intéresse à moi, ce que je crois, ce serait bien. Mais surtout, qu’il ne se précipite pas. Parce qu’il faut que je change le deuxième œil, ensuite, j’ai pour Noël Poète le Maudit le 1^er et Mr Boulard le 3^ème, et j’ai toujours mes arbres qui m’attendent dans ma maison bretonne. Alors si tu pouvais faire en sorte que je sois embauché, mais seulement à partir du 15 ou 31 janvier, ça serais super, Père Noël.

Voilà, pour le reste, tu fais comme tu veux, cher ami. Je ne suis pas gourmand, mais je trouve juste que j’ai vraiment été gentil cette année, et qu’en retour, cela fait quelques années que je n’ai pas vraiment été gâté.

Enfin, j’dis ça, j’dis rien.

Allez, petit Père, je t’embrasse affectueusement.