Je fais mon autocritique
Je vous ai un peu abandonné depuis hier, moi qui suis si prolixe. Qui a dit prolifique ?
Mais bon, j’ai pris du temps hier pour écrire, ça n’a pas été facile, mais je suis content de l’avoir fait.
Alors, comme désormais je suis un homme neuf, ben je peux vous l’avouer. J’ai plein de défauts.
Dans un de mes commentaires, je certifiais à Marie que j’étais un homme pétri de qualité, et pourtant, si vous saviez !
Je suis infidèle.
Eh oui. J’ai écrit hier dans mon billet que jamais je n’abandonnerais mes petites sœurs et mes petites fées de blog. Et pourtant si. Parce qu’au lieu de vous écrire, j’ai passé ma journée avec ELLE. Et en plus, je ne me sens même pas coupable vis-à-vis de vous, pas du tout.
J’oublie tout.
Tenez, aujourd’hui j’ai fait encore une boulette : j’ai oublié de fêter l’anniversaire de Lili, ma petite princesse qui sort tout juste de l’enfance. Et pourtant, elle me l’avait dit, et comme pour vous toute, j’avais rangé ça dans une boîte à chaussures avec écrit Lili dessus, dans laquelle il y a tous les trésors que j’accumule auprès d’elle. Et voilà qu’Alzheimer me tombe dessus, mais comme je suis fier, je préfère dire que je suis en pleine forme et que j’ai juste oublié. Alors ma Lili, rien que pour vous, ceci.
En plus, je suis menteur.
Je vous ai dit il y a quelques temps déjà que tous les dimanches soir, au presbytère, c’était piano joué par Papa. Et bien non, il y avait aussi le phono et les vinyles 25 cm de chez Deutsche Grammophon, ou de Decca. Et en plus, il y avait du beau monde comme interprètes.
Alors quand je suis tombé sur David Oistrakh jouant le Concerto en La Mineur pour violon de Jean-Sébastien Bach, ben je me suis souvenu que je l’avais écouté dans le salon, religieusement (bon, j’en connais qui vont sabrer-dégoupiller allègrement sur le religieux…).
Bon, maintenant que j’ai fait mon autocritique, je vais faire la liste de mes qualités. Si vous avez des idées, ça me ferait plaisir et ça m'aiderait.